Jeune Louve, louvette

Chapitre 1: souvenir

Il se souvenanit un peu d'elle. Il l'avait rencontré, quelques années auparavant, pendant la guerre. Elle lui avait été présentée comme la soeur cadette de Lucas Blight. Son nom...ah, oui, Jilia. Jilia Blight. Ils s'étaient salué poliment.
Lui, il était ici pour mener les renforts Harmonian et aider le prince Lucas à prendre le chateau de L'armée de la Libération. Elle, elle tenait son role de princesse. Elle aurait été plus à sa place dans un chateau, mais elle était là, dans la tente de commandement. Elle l'avait accueillie poliment.
Jilia: "Soyez le bienvenu, Général Sasarai. Soyez remercié au nom de Highland pour l'aide que vous nous apportez."
Sasarai: "Je vous remercie pour votre accueil, Dame Jilia."

Puis il avait commencé à parler avec les autres capitaine et généraux.

Mais il avait continué à la regarder de temps en temps du coin de l'oeil. Elle était très belle. Une peau blanche, des cheveux noirs très long, et surtout des grands yeux verts. Un vert d'émeraude. Des yeux brillants, plein de vie, trahissant un caractère passioné. Un caractère passioné bridé, lissé, caché derrière un masque de poupée de porcelaine et des manières courtoises.

Puis, Sasarai avait appris qu'elle était fiancée à un jeune général Highland: Jowy Atréides.

Il n'avait plus pensé à elle depuis. Après il y avait des batailles, et sa rencontre avec un étrange mage du Vent, Luc, qui lui ressemblait exactement...et qui semblait avoir une dent particulière contre lui.
Il s'était téléporté d'urgence à Crystal Valley pour echapper à la fureur destructice du vent. Puis il n'était plus revenu à Highland.

Maintenant Highland n'existait plus. Il ne savait pas ce qu'était devenu la princesse.

Mais aujourd'hui... aujourd'hui, elle est face à lui.

Il la reconnait...

chapitre 2: farouche.

Il la reconnait. Il reconnait ses longs cheveux noirs et ses yeux verts passionés. Mais plus rien ne reste de la princesse calme et courtoise d'autrefois.

Sasarai avait été envoyé dans les montagnes au Nord accompagné d'un régiment pour chasser un groupe de bandits qui s'y était réfugié après avoir pillé une ville de province. Mais en arrivant aux portes de leur repaire, les militaires Harmonian avaient trouvés la porte grande ouverte, sans personne pour leur barrer le passage. Ils étaient entré. Ils n'avaient trouvés que des pièces vides et silencieuses. Pas un bruit ne resonnait dans les salles. IL n'y avait pas ame qui vive dans le fortin. Pendant que les soldats prenaient possession des lieu, Sasarai était monté à l'étage à la recherche des salles de commandements.

Et c'est là qu'il l'avait trouvée.

Elle était debout immobile au centre de la pièce, elle semblait écouter quelque chose. Pendant une seconde d'éternité, il l'avait regardée sans bouger ni prononcer un mot. Elle avait la peau toujours aussi blanche et lisse, ses cheveux noirs flotaient librement jusqu'à ses reins. Ses vetements seuls l'avait surpris. Elle ne portait qu'une tunique verte et beige, brodée de motifs. Et rien d'autre. Ni pantalon, ni jupe, ni chaussures, ni manteau, pourtant elle ne semblait pas souffrir du froid ambiant.

Oui, c'est elle, c'est bien Jilia Blight, l'ancienne princesse de Highland.

Toujours sur le coup de la surprise, Sasarai balbutie: "Hum..Dame Jilia...que..?"

Elle sursaute au son de sa voix et tourne la tête vers lui, plongeant ses yeux d'émeraude dans les yeux aigue-marine du jeune général. Le contact est bref. Elle se retourne et bondit  souplement par la fenètre ouverte. Sasarai se précipite, mais en se penchant par l'ouverture, il ne voit que les arbres et les buissons.

Elle a disparu.

Personne d'autre que lui n'a vu la jeune femme. Sasarai penserai presque avoir révé, tellement cette rencontre avait été fugitive...

Pourquoi était-elle là? Qu'était-elle devenue après la chute de Highland? Pourquoi s'était elle enfuie en le voyant? A ces nombreuses questions s'ajoutaient celle concernant leur mission: Où étaient passé les brigands qu'ils recherchaient?

chapitre 3: premiers résultats

Le général Harmonian et ses troupes s'installèrent dans l'ancien fortin des bandits, et commencèrent les recherches dans les montagnes envirronantes. Mais sans grand résultat. La progression était difficile dans le terrain accidenté, les foret étaient hostilles et les monstres nombreux.

Après une dure journée de recherche, Sasarai rentre au fortin rediger ses rapports de mission. Il a peu à raconter. Pas de résultalt, pas de piste. La troupe de bandit semble s'être volatilisée au niveau du fort. Une fois sa lettre terminée, il l'attache à la patte d'un jeune oiseau brun, puis ouvre la fenètre. L'oiseau volera tout droit jusqu'à la capitale, Crystal Valley, pour transmettre ses conclusions.

Ce travail achévé, Sasarai s'appuit sur sa table et laisse ses pensée revenir à son deuxième problème: Jilia Blight.

Elle aussi a disparu sans laisser de traces.Sasarai laisse échapper à haute voix:" Cette foret doit être maudite, peut-être que je finirai aussi par disparaitre avec tout mes hommes..."
"ce serait une grande perte pour l'empire."

Sasarai sursaute en entendant la voix. Il relève la tête brusquement et découvre en face de lui une jeune femme en uniforme bleue: Lena. Une de ses agents préférées.

C'est une jeune femme de 25 ans, blonde et yeux bleu, caractèristiques des grandes familles. Elle accompli toujours son travail à la perfection, et son caractère déterminé et aggressif plait beaucoup à Sasarai.

Le ton ironique de sa voix fait sourire le jeune général.
Sasarai: "Dame Léna, vous êtes enfin arrivée. Asseyez-vous. Avez vous fait bon voyage?"
Lena: "Nous avons eut souvent à combattre des monstres, mais nous avons pu atteindre le fortin sans pertes, Seigneur Sasarai. "
Sasarai: "Avez vous les renseignements que je vous avais demandé de trouver?"
Lena:"Oui."

La jeune femme fait une preuve peuse, le remps de sortir de son sac un dossier bleu et de le feuilleter, avant d'en resumer le contenu à Sasarai.
Lena: "Après la bataille de L'Renouille, Jilia blight s'est enfui à Highland, accompagnée de la fille adoptive de son époux, appélée Pilika. Elle ont toutes les deux trouvées refuge dans une maison qui avait été préparée à leur intention dans la ville de Liline. Elles y ont vécu trois mois, avant de disparaitre mystèrieusement. Personne n'a eut de nouvelle depuis. J'ai contacté la famille Atréides, qui a récupéré la maison et les biens de Jilia après sa disparition, mais je n'ai rien put tirer d'eux."
Sasarai: "Ont-ils un lien avec la disparition de Jilia?"
Lena:"A priori non. Elle n'avait eut aucun contact avec eux. Mais je ne penses pas qu'ils souhaiteraient la voir réapparaitre maintenant."
Sasarai: " Ils devraient lui rendre ce qui lui appartient si jamais elle le reclamait..."
Lena: "Par contre, je n'ai aucune nouvelle concernant son mari, Jowy. Il est parti vers l'ouest depuis 3 ans, c'est tout ce qu'on sait."
Sasarai: "C'est étrange de retrouver cette jeune dame dans cette foret, et son comportement aussi etait...curieux...."
Lena: "Seigneur Sasarai, dois-je poursuivre l'enquète ici?"
Sasarai:" Oui. Mais discretement."

chapitre 4: suite de l'enquète

Léna fait toujours un excellent travail et Sasarai n'a jamais eut à regretter de l'avoir choisie comme assistante. Une fois encore, il lui fait confiance dans la menée de son enquète....mais les résultats le surprennent un peu.

Sasarai: "vous dites que depuis près de 2 ans,il y a eut plusieurs disparition mystèrieuse dans cette région, et que plus personne ne met les pieds dans cette foret...?"
Léna: "Oui. Elle est appellé La Louvière par les gens d'ici. Et ils disent qu'un dieu y réside, que quicquonque y entre n'en ressort plus indemne. Il y a eut, paraît-il, un homme qui en est revenu...fou, après y avoir passé trois jours."
Sasarai: "Mais pourquoi cela n'a-t-il pas été signalé aux autorités?"
Léna: "Les gens d'ici sont des citoyens de troisième classe, et ils n'ont guère confiance en Notre gouvernement. Je n'ai pu entendre ces informations qu'en me faisant passer pour une marchande étrangère."
Sasarai: "Je foule les terres d'un dieu, et je n'en ai même pas conscience..."

Le ton de Sasarai est moqueur. Puis il redevient sérieux.
Sasarai:" et à propos de Jilia Blight?"
Léna: "Personne ne l'a vue, ni se souvient d'elle. Ou du moins personne n'a voulu me le dire. J'ai l'impression qu'ils ne m'ont pas tout dit... et...ah, oui, un détail important. Je pense qu'il y a des sacrifices humains pour ce dieu."
Sasarai: "Hm, c'est sérieux. si c'est le cas, l'Eglise va faire une enquète...."
Léna: " Et pour les disparitions mystèrieuse?"
Sasarai: "Cette foret est un véritable trou noir......... En réalité,  elle est surtout très dangereuse, et je parierai qu'il ne s'agit que de morts accidentelles..."
Léna: "Même les 500 bandits? ils ont Tooooous été mangé tout cru par le Grand Méchant Loup? Alors vous devriez vous sauver pour ne pas être mangé aussi."
Sasarai: "Le grand méchant loup ne mange que les enfants pas sage, Léna. Il ne me mangera pas."

Lena soupire. Etre l'assistante du Général Sasarai n'est pas toujours une tache reposante...surtout qu'il n'a jamais conscience des risques qu'il prend....

un garde frappant à la porte attire leur attention sur d'autres préoccupation: des troupes supplementaires viennent d'arriver, pour quadriller la zone plus efficacement.
Sasarai: " Bon, il va falloir organiser différement les recherches..du travail supplémentaire en perspective... Léna, vous prendrez avec vous un quart des hommes et vous les conduirez tout au Nord du massif, en passant par l'exterieur de la foret. Vous installerez un campement dans cette zone. "
Lena: "Seigneur Sasarai, est ce que je dois envoyer mes resultats à Crystal Valley?"

Sasarai reste songeur un moment. Il ne souhaite pas avoir des inquisiteurs menant leur propres enquêtes dans le secteur. Ils sont toujours si désagréable avec les populations qu'ils risquent de lui compliquer la tache...
Sasarai: "Non, attendons d'avoir plus d'éléments.... Pour en revenir à notre recherche, Vous explorerz la zone à l'ouest du campement. Je laisserai une partie de la garnison au fortin, et avec le reste je remonterai  vers le Nord, pour finir par rejoindre votre campement."
Léna: " Vous allez traverser la montagne?"
Sasarai: "Si c'est possible, je le ferais. Mais je crains de devoir la contourner partiellement. C'est ennuyeux. J'avais demandé qu'on m'envoie une division d'alpiniste pour essayer d'attendre ce sommet, mais l'administration n'a rien trouvé de mieux que de m'envoyer de simple fantassins... Tant pis."
Léna: "Ca coute cher, les alpinistes..."

chapitre 5: Chasseur

Léna est parti maintenant depuis quelques jours, et un faucon dréssé apporte à Sasarai la nouvelle de l'installation du campement au Nord. Laissant le commandement du fortin à un jeune capitaine, Dios, Sasarai accompagné d'une troupe réduite  s'enfonce profondement dans la foret. Leur objectif est de monter le plus haut possible dans la montagne, puis d'atteindre le camp de Léna.

La progression est lente et difficile, malgré le travail important de débroussaillage et de chasse effectué depuis leur arrivée dans cette foret. Plus les soldats grimpent le long des pentes de la montagne, plus l'angoisse monte. Les foret qui recouvrent les pentes sont trop sombres, trop silencieuses...mais on sent des yeux qui les regardent, des créatures qui vivent là et qui sont hostiles à leur intrusion. Dans un silence morose, les soldats dressent le camp pour la nuit au milieu d'un bosquet de sapin. Même Sasarai n'est pas aussi détendu qu'à l'acoutumé. L'etrange athmosphère de cette foret lui pèse.

"Alerte! On nous espionne!!" le cri d'une sentinelle electrise les soldats qui se précipitent pour encercler l'intrus. De l'action pour évacuer leurs peurs. Sasarai fait reculer les hommes rendus aggressifs par l'angoisse pour mieux évaluer l'intrus.

C'est un homme, qui semble jeune au premier abord, entierement vetu de noir. Ses longs cheveux blonc sont attaché en une natte lâche dans son dos, et il est armé de deux épée. Il a l'air calme, mais ses yeux font tressaillir Sasarai. Deux yeux de couleurs différentes, deux yeux à la fois séducteur et moqueur. Deux yeux de prédateurs, qui regardent Sasarai avec attention, sans craindre les épées et les lances des soldats qui l'entourent.

Il est fort, se dit Sasarai.
Sasarai: "Qui êtes vous?"
l'homme: "Je m'appelle Yuber."

Sasarai réfléchit.Yuber....ah, oui, un général qui a participé à la guerre entre les highlands et la répulique... J'en ai entendu parler lors d'un conseil. Le bruit cours qu'il est porteur d'une Vraie Rune, mais... nous n'avons aucune preuve, et personne ne sait jamais où le trouver....
Sasarai: "Que venez vous faire dans cette foret?"
Yuber: "J'ai entendu dire que des monstres particulierement puissant y avait élu domicile. Et j'ai pensé que ça ferait..une interressante partie de chasse."
Le sarcasme dans la voix de Yuber n'echappe pas à Sasarai. On dirait qu'il sait ce qui se passe ici.
Sasarai: "Cette zone a été interdite au civil pendant que nous effectuons des recherche. Je vous demandes de nous suivre. Vous resterez sous notre surveillance jusqu'à notre sortie de la foret."
Yuber: " Je suis un peu préssé par le temps, ma proie risque de m'échapper... Vous avez donc de la chance, je ne vous combattrez pas aujourd'hui."
Sur ces paroles, il disparait, laissant les soldats décontenancé. Ce n'est pas une téléportation ordinaire...

La nuit se poursuit sans autre perturbation, mais Sasarai ne parvient pas à trouver le sommeil. Une foret étrange, une femme étrange, et maintenant un homme étrange.... ça fait beaucoup pour être une simple coincidence.

chapitre 6 :perturbation

Le soleil est haut dans le ciel, mais ses chauds rayons ne parviennent pas à traverser l'épaisse couverture de feuillage et de lianes. Les soldats progressent dans une semi-pénombre et dans un froid de plus en plus mordant. Ils ont réussi à gravir un tiers de la montagne à peine, mais ils ne parviennent as à aller plus haut, des crevasses, des falaises, des ronciers denses et des éboullis semblent leur condamner l'accès au sommet. Minés par la tension nerveuses, les hommes sont fatigués, et Sasarai sait qu'il va devoir donner l'ordre de  redescendre vers le camp de Léna.

Une clairière et une source d'eau vive donne l'occasion d'une halte à la troupe. Dans le silence lourd de la foret, les hommes se désaltèrent sans même oser parler. Rien ne bouge autour d'eux, mais la menace pèse. Et soudain éclate! Surgissant de partout des nuées d'animaux affolés envahissent la clairière. Il courent et se heurtent, s'attaquent entre eux et s'attaquent aux soldats. La panique est totalle. Aussi affolé que les animaux, les hommes se battent ou fuient dans le plus grand désordre. Bouscullé par une veritable rivière de rongeur, Sasarai a basculé dans un roncier proche et il a perdu de vue sa troupe. Accroch" par des ronces aussi épaisse que ses bras, il essaye de se dégager, quand son attention est attirée par une scène se déroulant juste un peu plus bas.

Sur une étroite corniche située en contrebas du roncier dans lequel Sasarai s'est emmélé, il reconnait deux silhouettes familières. La première est celle de Yuber. il tourne le dos à Sasarai et pointe son épée sur une petite forme recroquevillée sur le sol. En face de lui, à quelque mètres, Jilia est debout, immobile, les yeux rivés sur Yuber. Ni l'un ni l'autre ne bougent d'un pouce, les muscles tendus, près a réagir au moindre mouvement de l'autre. Ni l'un, ni l'autre ne s'est aperçu de la présence de Sasarai.

En observant mieux, Sasarai remarque que la forme par terre est un enfant aux cheveux bruns en bataille, vétu d'une tunique rose.... Peut-être Pilika... pense Sasarai...Yuber la tient en otage. Que veut-il de Jilia?
La voix de Yuber vient lui fournir la réponse: "Alors, Jilia, Tu te rends? Ou sinon cette gamine..."

là, Sasarai réagit. Sa bague lance un projectile magique sur Yuber par derrière. Mais Yuber a entendu de crépitement caractéristique de la magie dans son dos et a esquivé le coup. Sasarai profite de l'eloignement momentané entre Yuber et sa cible pour se téleporter au milieu d'eux. Il attrape la fillette à terre et se téléporte de nouveau, évitant de justesse la lame de Yuber. Il réapparait à Coté de Jilia stupéfaite et l'attrapes avant de se téléporter à nouveau près de la source où sa troupe avait fait halte.

chapitre 7: retour.

Il retrouve là une partie de ses hommes, qui ont réussi à survivre à la folie des animaux. Il y a de nombreux morts, et des disparus. Les animaux ont l'air de s'être calmé. Sasarai donne l'ordre de retraite immédiat. Toujours portant Pilika et trainant Jilia derrière lui, il prend la tête de la troupe, et entreprend de descendre le plus vite possible.

Pressé de quitter cette foret, les hommes marchent à vive allure. Sasarai est aux aguets, guettant la présence de Yuber, mais il ne semble pas les suivre. Il sent sa main tirée en arrière et se retourne pour faire face à deux grands yeux verts.
Jilia "Seigneur Sasarai, excusez-moi, mais vous me faites mal. pouriez vous me lacher?"
Sasarai: "Ah, ah, oui, excusez ma rudesse..."

Il la lache et elle accellère un peu l'allure pour se mettre à son niveau, courant à moitié. Elle est vetue d'une simple tunique, comme lors de leur précendente rencontre, mais elle a des bottes aujourd'hui. Sasarai voit avec fascination ses jambes soutenir sans peine le rythme de la troupe.
Jilia: "Hm, seigneur Sasarai...."

Le jeune général détourne les yeux rapidement, et porte son attention sur la fillette qu'il porte dans ses bras. C'est effectivement Pilika. Elle a grandi et ses cheveux ont poussés...elle doit avoir..9 ou 10 ans... . La petite fille est inconsciente, et une bosse commence à se former sur son front, mais elle ne semble souffrir d'aucune autre blessure. Sasarai se tourne de nouveau vers Jilia, mais il est surpris par l'expression de méfiance qu'il lit fugitivement sur son visage, vite remplacée par une expression calme.
Sasarai: "Je pense qu'elle n'a rien de grave. Si nous continuons à ce rythme, nous serons au campement dans la nuit. Les medecins l'examineront là-bas."
Jilia: "......................... qu'est ce que vous me voulez?"
Sasarai est un peu surpris: " moi? euh, rien...je voulais juste vous mettre en sécurité, cette foret est dangereuse.... mais je ne vous force pas..."

Jilia ne repond rien. Sasarai s'interroge: mais pourquoi l'ais-je emmené avec moi? pour la proteger? Pourquoi?

La nuit est tombée depuis longtemps quand la troupe exténuée arrive aux portes du campement installé par Léna. Jilia et Pilika se sont installée dans la tente de Léna, pendant que Sasarai rédige rapidement le rapport des derniers evenements et envoie le message à Crystal Valley.

Léna ne s'est pas recouchée et est resté dans la tente de commandement.
Léna: "Seigneur Sasarai...Que pensez-vous d'elle?"
Sasarai: "De Dame Jilia? que voulez vous dire?"
Léna: " Vous ne trouvez pas etrange qu'un aristocrate comme elle ait put survivre tout ce temps dans cette foret, alors même que des soldats en arme n'y sont pas arrivé? etes-vous sure que c'est la princesse Jilia de Highlands?"
Sasarai: "Oui, j'en suis sure. Je l'ai reconnue, elle et la petite fille qui l'accompagne. Mais c'est vrai que toute cette affaire est très mystèrieuse... et ce Yuber.... Vous devriez aller vous coucher et essayer de prendre quelques heures de sommeil; l'aube est proche."
Léna: "Oui, je vais y aller...mais je suis inquiète. Je ne penses pas que vous auriez du la ramener avec vous. Bonne nuit, Seigneur Sasarai"
Sasarai " Bonne nuit, Dame Léna." De quoi s'inquiète-elle à propos de dame Jilia ? moi, Je trouves Yuber bien plus dangeureux.......

chapitre 8: discussion matinale.

Après quelques trop courtes heures de sommeil, Sasarai se lève avec difficulté. Une très dure journée l'attend, et il sait que son rapport va faire réagir les hautes autorités. Il se passe des evenements trop étranges pour que l'armée seule s'en occuppe. On va surement lui envoyer aussi des mages diplomés, des exorcistes et des inquisiteurs. Plein de difficultés et de travail en perspective... Sasarai grimace en avalant trop chaude sa tasse de thè.

"Excusez moi, seigneur Sasarai, puis-je entrer?" la voix de Jilia à l'entrée de sa tente le fait sursauter.
Sasarai: "Oui, entrez, dame Jilia."

La femme qui entre dans sa tente n'a plus rien à voir avec la femme sauvage de la veille. Vetue d'une robe de Lèna, les cheveux soigneusment attachée, elle ressemble à une noble harmonienne comme les autres. Seuls ses yeux détonnent. Ils ont un etrange éclat sauvage.
Jilia: " Je voulais vous remercier de votre aide. Vous m'avez été d'un grand secours."
sasarai: "Je vous en prie ce n'est rien. Comment va la demoiselle Pilika ?"
Jilia: "Très bien, je vous remercie. Elle a juste une grosse bosse."
Sasarai: "si ce n'est pas indiscret, puis-je vous demander ce qui est arrivé hier avec Yuber? pourquoi en a-t-il après vous?"
Jilia: " Je ne sais pas. J'ai fais la connaissance de Yuber lors du siège de L'renouille, mais nous n'avons guère échangé plus que quelques mots. J'ai été très surprise hier quand il est apparut devant moi, et très effrayée. C'est un homme dangereux."
Sasarai: "Vous vivez dans cette foret?!"
Jilia: "Non, j'habite un petit village retiré dans les montagnes. Il est très isolé, je pensais...être en sécurité là-bas... Quand j'ai vu Yuber, j'ai tenté de fuir avec Pilika, mais il a réussi à nous rattrapper., et vous êtes alors venu nous aider."
Sasarai: "Un village dans les hauteurs...je n'ai vu aucun chemin..."
Jilia: " C'est juste un sentier, vous avez du passer à coté sans le voir. Il faut bien connaitre."

Sasarai en doute, mais il ne relève pas. Il la regarde se servir du thé en silence. Elle semble inquiète et indécise. Le silence est interromu par le battement d'aile d'un oiseau portant un message de Crystal Valley. Sasarai le lit, surpris, puis il se tourne vers Jilia.
Sasarai: "Dame Jilia, je suis désolé, mais je dois vous amener à Crystal Valley."
Jilia: "......je suis obligée de venir...?"
Sasarai: "Oui, je suis desolé. Je serais responsable de vous. Le Conseil des Evêques veut que vous soyez placée en résidence surveillée à Crystal Valley. Vous ne le savez peut-être pas, mais les relations avec Dunan sont tendu en ce moment, et certains nobles Harmonian espèrent reprendre l'ancien royaume de Highland..."
Jilia: " et se servir de moi pour que les Highlanders se revoltent contre Dunan? Alors que j'étais une reine incapable de proteger les siens?"
Sasarai: "Vous avez fait ce que vous pouviez, et le peuple de Highland a foi en vous, vous êtes une Blight."
Jilia: 'Je ne suis même pas.... veritablement... une Blight...par le sang..."

Jilia avait murmuré ces dernières paroles, les yeux mi-clot et retenant ses larmes. Elle semble si desemparée tout-à-coup que Sasarai ne peut resister à l'impulsion de lui passer le bras autour des épaules. La réaction de Jilia est surprenante de violence et de vitesse. Elle se dégage et repousse violement de bras de Sasarai, ses ongles s'enfonçant profondement dans la main de celui-ci. La table se renverse avec fracas, envoyant à terre le précieux service de porcelaine. Les soldats alerté par le bruit font irruption dans la pièce, mais Sasarai les arrète.
Sasarai: "Ce n'est qu'une table renversé. Sortez."

De nouveaux seuls, Sasarai regarde Jilia qui s'est reculée. Elle est sur la défensive, tendue comme si le moindre mouvement était une menace. Sasarai reste perplexe un instant avant de se ressaisir.
Sasarai: "Je, je suis desolé. Veuillez excusez ce geste inconsidéré de ma part."
Jilia sursaute legerement et se detends un peu, puis baisse les yeux.
Jilia: " C'est à moi de m'excuser. Vous m'avez surprise, et j'ai réagi trop viollement... Je suis désolée...mais, vous saignez?"

Sasarai prends alors conscience du sang qui coule de sa main droite. Les ongles de Jilia ont laissé des traces profondes, qui saignent goutte à goutte, recouvrant la vrai Rune terre de rouge. Jilia rammasse une serviette et prends la main de Sasarai pour nettoyer le sang.
Jilia: "Je suis vraiment desolée.... Tiens, quelle est cette rune, sur votre main? C'est la première fois que j'en voit une comme celle-ci."
Sasarai: "Ah...euh...c'est la rune terre. La vraie Rune Terre."
Jilia: "La vraie Rune?"

Jilia relève la tête, surprise. Sasarai remarque que ses yeux sont presque au même niveau que les siens. Ses yeux verts qui brillent...le fascinent... Mais Jilia detourne la tête, fuyant son regard. Elle achève de bander la main blessé, puis sort de la tente.

chapitre 9: Immobile

Dans la tente qui leur est réservée, Jilia regarde Pilika qui dort encore paisiblement.
Pauvre petite... je la traine avec moi dans tous les dangers et tous les malheurs. Alors que je pensais avoir enfin trouvé la paix dans ce village reculé, je suis de nouveau obligée de fuir. Et je l'entraines de nouveau. Et qu'adviendra-t-il de Siane? Elle est sans doute plus en sécurité au village.... Le village, je dois les contacter.......

Jilia réveille doucement Pilika, la fait manger et habiller. Elle aime vraiment la petite fille. Elle est calme et gentille. Elle, elle n'a pas perdu l'espoir de

le

revoir....
Non, je ne dois plus y penser. C'est fini.

Puis, grande dame accompagnée de sa petite fille, elle sort de la tente à pas tranquille pour se diriger vers la prairie toute proche. Le soldat de garde est réticent:" Dame Jilia, vous ne devez pas sortir du camp, j'ai des ordres et...."
Jilia: "Je vais cueillir des fleurs avec ma fille. Nous resterons à portée de vue, ne vous dérangez  pas."

Jilia a l'habitude de traiter avec les soldats. Elle sait comment imposer sa volonté doucement, mais fermement. Elle sait aussi comment imposer le respect et la crainte. Le soldat intimidé la laisse passer. Jilia passe les portes du camp et marche sur quelques mètres, Pilika la suit. En marchant, elles ont dérangé des papillons, qui volettent péniblement dans le froid du matin. Jilia s'assoit tranquillement au milieu des fleurs et regarde Pilika commencer son bouquet. Un papillon vient se poser doucement sur son doigt.

Le village va bientôt être au courant.

Depuis l'arrivée des ordres de Crystal valley, Sasarai a l'impression de n'avoir pas eut une seconde à lui. Un Enqueteur spécial va être envoyé avec des troupes fraiches. Sasarai, lui, doit faire retourner son régiment à Crystal valley. Marchant dans le camp en effervescence, il remarque du coin de l'oeil Jilia et Pilika plus loin dans la prairie. Il fronce légèrement les sourcils... elles étaient surveillées, en principe. Sasarai sort du camp et rejoins rapidement les deux femmes. A première vue, rien de suspect dans leur attitude, mais alors, pourquoi cette vibration dans sa main droite? Pourquoi la Terre réagit-elle? Effrayés par les pas du jeune général, les papillons s'envolent brusquement et partent en nuées vers la foret, où ils disparaissent.
Sasarai:"Dame Jilia, Veuillez retournez au camp. Vous n'avez pas le droit de sortir sans surveillance."

Elle le regarde, impassible, se lève et appelle Pilika, puis tous les trois retournent au camp. Le silence est pesant et Sasarai cherche un moyen d'entamer la conversation.
"Dame Jilia, nous partirons dans quelques jours pour Crystal Valley. D'ici là, n'hésitez pas à réclamer tout ce dont vous aurez besoin."

Elle ne réponds rien. Nouvelle tentative.
" Dame Lena part plus tôt que nous, si vous désirez lui confier un message pour votre famille, les Atréides..."
Jilia le coupe sèchement: "Ce n'est pas ma famille. Ce n'est même pas celle de mon mari."
un nouveau temps de silence, puis elle poursuit. " Je vais leur écrire, pour réclamer la restitution de mes biens."

La conversation s'arrette de nouveau. Mais Sasarai a trouvé encore un autre sujet.
"Vous disiez habiter un village de montagne. Pouvez vous m'y conduire? Nous allons pouvoir récupérer vos affaires avant le départ."
Jilia: "Je n'ai rien à aller chercher là-bas."
Sass:"Mais j'ai besoin de savoir où est ce village, quel est son nom, le nombre d'habitants, etc. Il va sans doute y avoir une enquete sur les phénomènes étranges qui se passent aux alentours de ces bois et de cette montagne. Nous devrons interroger les villageois..."
Jilia: "Je ne vous dirais pas où est le village."
Sasarai:" Ah? Pourquoi donc?"
Jilia: "Parce que Yuber est toujours à l'affut. Il ne sait pas où est la Louvière, je l'en ait éloigné. Mais si je vous conduis là-bas, il nous suivra. et je n'oses même pas imaginer ce qu'il pourrait faire aux pauvres gens de ce petit hameau. je ne vous dirais pas où il est."

Sasarai préfère ne pas insister pour l'instant. Il a besoin de sa coopération, pas de la monter contre lui. Mais, comment...
Sasarai:"Comment savez-vous que Yuber est toujours là?"
Jilia le regarde et esquisse un petit sourire étrange." Intuition féminine." puis elle retourne sagement dans sa tente, laissant Sasarai perplexe.

chapitre 10: En mouvement

Un mur, un véritable mur...rien à en tirer.

Sasarai soupire pendant que Jilia sort de sa tente. Il a passé l'après-midi a parler avec elle, mais il n'a réussi à obtenir d'elle aucun renseignement sur le village, sur ce qu'elle a fait ces dernières années, sur ce que Yuber pourrait avoir comme lien avec elle. Rien.

Elle est coriace. Polie, mais coriace. Et la fascination qu'exerce  la jeune femme sur le jeune porteur de la Rune Terre ne l'a pas aidé à mener son entretien comme il le souhaitait....

ses mains fines et blanches qui tiennent la théière sans trembler quand elle verse le thé...;ses fins cheveux noirs qui flottent sur ses épaules, ses manières impeccables ....mais démenties par l'éclat sauvage de ses yeux verts....Tant de forces cachées derrière.

Sasarai reprend le fils de ses pensées. Ce n'est pas le moment de fantasmer sur une grande dame, déjà mariée en plus. Bon, ils ont au moins réussi à régler le problème de la lettre aux Atréides.

La nuit finit par tomber. Par prudence les gardes ont été doublés, à cause de la menace de Yuber. Mais ça n'empeche pas Jilia de sortir du camp et de se faufiler dans la foret sans être remarquée. Elle s'arrete, tous ses sens aux aguets. Rien ni Personne d'étranger à sa foret n'est proche. Sans bruit, sans même déranger un seul bruit s'herbe, elle s'enfonce plus profondément dans les epaix buissons. Les gardiennes à l'affut dans la foret ont sentit son arrivée et l'une d'elle, Shibo, vient à sa rencontre. Avec mille précautions, les deux femelles ont retrouvés le village. Tous le monde est réveillé, surtout Siane, qui accueille Jilia en lui faisant la fête. La petite louve blanche et aux ailes bleutées saute tout autour d'elle avec des petits cris d'excitations, avant de se blottir contre la poitrine chaude de Jilia. En la prenant contre elle, Jilia sent son coeur qui se serre. Elle va devoir la laisser ici. Crystal Valley et sa population seraient trop dangereux pour elle. Mais comment l'expliquer à la louvette? Elle ne comprendra pas.

Jilia repart, le coeœur lourd. Siane s'est endormie à force de pleurer. Elle va lui manquer... beaucoup... sa petite louve. Aux abords de sa tente, Jilia sursaute en sentant l'odeur de Sasarai toute proche.
 Il dormait quand je suis partie. La rune Terre l'aurait-il réveillé? je devrais être prudente. La Terre sent beaucoup de choses. Heureusement que son porteur sait mal les interpréter.

Il est à la porte de la tente, discutant avec le soldat de garde. Sa main droite luit faiblement. Jilia se glisse par l'arrière dans la tente et voit que les rideaux de son lit sont entrouvert, mais pas ceux de Pilika... parfait.  Puis elle sort dehors, feignant le réveil.
Jilia: "Que se passe-t-il?"
sasarai: "Dame Jilia ? Mais où etiez-vous? Vous n'étiez pas dans la tente quand..."
Jilia: 'Pilika a fait un cauchemar et je me suis couché à coté d'elle. Que faisiez-vous dans ma tente?"

Sasarai est un peu désarçonné. Il n'avait pas regardé dans le lit de la petite, effectivement... pourtant, il avait vraiment l'impression qu'elle n'était pas là..... Mais ce n'est pas une excuse pour être entré comme ça dans la tente d'une dame, en pleine nuit. Confus, Sasarai balbutie quelques excuses et part. Jilia reste songeuse.

Les quelques jours suivant sont marqué d'une agitation fébrile. De nouvelles troupes arrivent, les anciennes repartent. Des messagers partent et reviennent à vive allure. Jilia et Pilika se préparent à partir avec Sasarai pour Crystal Valley, laissant la Louvière aux mains d'un nouvel enqueteur. Mais Jilia n'est pas inquiète. Elle a donné des consignes au village. Les enqueteurs ne trouveront rien d'intéressants dans la foret, sauf un nombre élevé de monstres. Ils finiront par partir, et la Louvière redeviendra son territoire..... quand elle pourra revenir.

Tenant Pilika devant elle, Jilia chevauche aux cotés de Sasarai. Elle commence à apprécier la compagnie du paisible jeune homme. ça la change un peu de ses compagnes habituelles. Et son odeur de mâle n'est pas pour déplaire à l'odorat sensible de Jilia, habituée à baigner dans les odeurs de femelles de la Louvière. Mais elle ne baisse pas sa garde pour autant, et surveille avec attention ses paroles et ses gestes. Ce n'est pas un allié.

Pilika regarde avec interet tout ce qui l'entoure. Elle n'avait que 7 ans quand elle est entré dans la foret avec Jilia. Il lui faudra se réhabituer à la foule et aux villes, mais Jilia ne s'inquiètes pas trop. Pilika s'adapte tres bien à tous les environnements. Et comme c'est une fillette qui parle tres peu, il y a peu de risque qu'elle en dise trop. Ce qui inquiètes Jilia, c'est Siane.

Son odeur a finit par disparaître complètement en s'éloignant de la foret. Pourvu que tout se passe bien pour elle.

Le voyage se passe paisiblement sans mauvaises rencontres. Les brigands ne s'attaquent jamais à un aussi important convoi militaire, et les monstres à Jilia. Mais en se rapprochant de Crystal valley, Jilia devient de plus en plus inquiète. Les odeurs mélangées de plus en plus forte des différents peuples qui s'agitent, le bruit, la pression de la foule, les contacts inévitables... pourra-t-elle l'endurer? Tout lui est agression. Elle doit se surveiller, faire attention à ne pas faire de gestes inconsidéré. Peut-elle encore vivre parmi les hommes? La crispation de plus en plus forte de Jilia finit par attirer l'attention de Sasarai.

Elle ne dit plus rien, ses mains sont crispées sur ses renes, ses traits tendus. Même Pilika sent l'inquiétude de Jilia et se blottit contre elle. Sasarai est inquiet de sa paleur. Le voyage a dut être pénible pour elle, la confronter tout de suite au conseil des évêques n'est pas souhaitable.
Sasarai: "Dame Jilia?"
Elle sursaute, et tourne la tête vers lui, le regardant avec un air presque agressif.
Sasarai: "Hum, vous avez l'air fatiguée. Voulez vous passez quelques temps chez moi pour vous reposez un peu?"
Jilia le regarde d'un air méfiant. Après ma maladresse de l'autre nuit, ce n'est sans doute pas la meilleure proposition à faire pour la mettre en confiance, se dit Sasarai.
Sasarai: "J'habites une maison avec un grand parc à l'Ouest de Crystal valley. L'endroit est tres tranquille. Il y a un appartement réservé aux invités, vous pouvez y rester jusqu'à ce que vous recuperiez vos biens."
Jilia:" Je n'ai pas besoin de votre charité."
Aie, elle est vexée.
Sasarai: "Non, ce n'est pas ce que je voulais dire. Je suis responsable de vous et je pensais juste à votre bien-être et à celui de votre fille. Mais si vous ne désirez pas habiter chez moi, on vous logera au couvent proche du temple. Ce n'est pas un problème."
Jilia:" Etes-vous marié, seigneur Sasarai?"
Sasarai:" Eh? Non. "
Effectivement, ce ne serait pas correct qu'une femme déjà mariée aille habiter chez un célibataire. Bon...dommage... Sasarai aurait bien aimé pouvoir profiter encore de la compagnie de Jilia...
Jilia:" Alors j'accepte votre offre."

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