Chapitre 4 :NEMESIS

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Ceci se passe dans les première années du nouveau monde. Parmi les rescapés de L'apocalypse errant dans les ruines du nouveau monde, on peut y trouver une tribu qui se fait appeler Shinobis. Ils sont menés par une fratrie de trois personnes: Imôto, Onii et Otôto et  vagabondent de terrains de chasse en terrain de chasse, cherchant... mais cherchant quoi? Quelque chose qui leur manque... un vide qui les empêche de s'installer, de se fixer sur une terre. Alors ils avance de place en place.  Et parfois, quand ils passent près d'un endroit où vivent des hommess, on voit des gens les suivre, comme s'ils avaient été appelé par les Shinobis. Ils ne sont pas les seuls à errer dans le monde, de nombreux humains avancent en tribu à la recherche d'une nouvelle terre, d'une nouvelle patrie pour reconstruire leur vie. D'autres groupes se sont déjà fixés dans des plaines fertiles, sur le bord des lac ou des océans, et ils essayent de reconstruire des villes, de cultiver à nouveau la terre, isolés les uns des autres. L'Apocalypse a laissé peu de survivant.

A l'automne, les Shinobis arrivèrent dans une région vide de toute âme humaine et s'en réjouirent. Ils vont pouvoir s'installer pour l'hiver et faire des reserves de nourriture sans avoir à massacrer d'autres humains, comme les années précédentes. Même si la région est assez riche pour accueillir plusieurs tribus, les Shinobis savent tres bien que les humains ne leur feraient pas bon accueil... Parce que les Shinobis ne sont plus totalement humains, ce sont les receptacles des Sources et des esprits qui ont fusionné avec eux. Les humains ordinaires les craignent et les appellent Démons.

Les differentes taches sont réparties. Certains montent le camp: des tentes de peau ou d'ancien modèles de l'armée, ou de camping, et des batiments en bois pour l'hopital ou les dortoirs pour les futures mères et les jeunes enfants. D'autres s'activent à la récolte de baies et plantes necessaires à la nourriture ou aux soins. Pour finir, les groupes de chasseurs partent pour constituer les réserves de viande. Sous le commandement de Dgil, un petit ensemble de jeunes entreprend de suivre les traces d'un troupeau de vaches sauvages, parti vers le Sud. Les jeunes Shinobis courent et sautent de branche en branche à grande vitesse, quand soudain, la chasseresse Ayane aperçoit une ombre se sauver sur la droite ..... à 5m au-dessus du sol. Elle la prend en chasse immédiatement. Se pourrait-il que ça soit un Démon (un vrai, pas un shinobis) ou bien, pire encore, un Hikari?

C'est arrivé plusieurs qu'ils croisent d'autres humains devenus "Démon", mais des démons d'un genre différents du leur. Des démons ennemis. Des Hikaris. A chaque fois, ça s'est terminé par un bain de sang. A chaque fois que les Shinobis et les Hikari se croisent, ils ne peuvent réfréner leur envie de massacrer l'autre peuple. Et de toutes façons, ils ne veulent pas la réfréner. Ils veulent tuer. Ils veulent chacun éradiquer l'autre.

Ayane force l'allure et bientôt réduit suffisament la distance entre le fugitif et elle pour le voir distinctement. Visiblement, il s'agit d'un Humain, plutot de petite taille, voir même presqu'un enfant. De longues boucles sombres cascadent sur son dos, sa peau entirèrement nue est couverte d'écorchures et de bleus et laisse voir une grande maigreur. Ce qui ne l'empêche pas de courir aussi vite qu'une Chasseresse. Ayane sent la fatigue la gagner. Elle n'est pas très endurante et ne tiendra pas longtemps à ce rythme. Maintenant le rythme de sa course, Ayane compose de la main droite un justu de vent récemment inventé. Une bourrasque brutale frappe le fuyard sur le coté, le faisant tomber et s'aplatir à terre. Ayane ne lui laisse pas le temps de se relever et lui tombe dessus, lui attrapant les poignets. A sa grande surprise, elle voit le visage d'une fille d'environ 12 ans, aux pupilles rouges sombres, Et qui se débat comme une furie. La sauvageonne plante soudain ses dents dans le bras d'Ayane qui lache prise de douleur, puis elle disparait en un eclair.

Un bruissement derrière elle apprend à Ayane que le reste de son équipe a réussi à la rejoindre.
Dgil:" Eh bien, Ayane, tu pars sans prevenir? qu'est ce que tu as vu?"
Ayane: "Une espece d'enfant sauvage, mais elle m'a echappée."
Dgil: "Elle t'a échappée? Coriace, la fillette…"
Ayane: "Tu parles! Regarde, elle m'a quasiment arraché le bras! En tout cas je l'ai perdue de vue. Elle doit être loin, maitenant."
Non, elle  n'est pas si loin que ça,  à quelques mètres à peine, en fait. Elle aussi est à bout de souffle et n'aurait pas put reprendre sa course. Se terrant dans un buisson, elle utilise une technique qu'elle a decouvert au cours de ses années solitaires dans la foret. Une technique lui permettant de se cacher des autres hommes quand il en passait par ici.

Elle n'aime pas les hommes, depuis un jour, il y a quelques années, elle se souvient exactement quand, où des hommes ont essayé de la tuer. Un jour où elle était avec Papa et Maman dans la voiture, il y avait eut un grand bruit et la terre avait bougé dans tous les sens. La voiture avait eu un accident avec d'autres voitures, et tout avait pris feu. Elle avait eut très peur, au milieu du feu, mais Maman et elles avaient réussi à sortir vivantes. Le feu ne les avait pas brûlé, mais il avait rendu leur yeux rouge, tout rouge.
Elles avaient marché longtemps dans la forêt, seules,  elles avaient faim. Alors, quand elles avaient vu d'autres humains, elles avaient pensé être sauvé. Mais ils avaient crié: "le diable!", "Des démons! Ce sont eux qui ont lancés cette malédiction!".  Ils leur avaient lancé des pierres, et leur avaient couru après avec des armes. Maman était tombé, elle avait continué à courir, seule, dans la forêt, loin, loin, loin des méchants hommes.

Depuis tout ce temps, elle se cachait des hommes, grâce à un pouvoir magique qu'elle ne comprenait elle-même pas très bien. Mais ces hommes là sont différents. Ils peuvent courir comme elle dans les arbres et le long des falaises, appeler le vent et les éléments. Ils sont peut-être comme elle. Mais la fillette a appris la méfiance et ne veut pas se montrer à ces etrangers.

Après un bref temps de silence concentré, Dgil reprend la parole:"Elle m'a l'air d'être très talentueuse, cette petite. On l'emmène."

Et soudain la fillette sent une lourde main s'abbatre sur sa nuque et la maintenir d'une poigne de fer. La main de Dgil. Comment a-t-il fait? Il était là, à quelques mètres et tout à coup il n'y était plus! Et comment avait –il fait pour la repérer dans sa cachette? Ce que la fillette ne sait pas, c'est que son Genjustu (la magie lui permettant de se cacher) ne masque pas les odeurs. Le nez très sensible de Dgil lui a suffit pour la dénicher.

Et c'est ainsi que l'équipe de chasseur rentre au camp avec 10 vaches et une fille en prime. Pour dire vrai, même les vaches sauvages sont plus dociles qu'elle et ce ne fut pas une mince affaire de la ramener au camp. Trainée jusqu'à la tente des Kage, la fillette est lancée au milieu des trois chefs sans ménagement. Inquiète, la sauvageonne regarde autour d'elle. Et son regard se fixe sur trois humains qui la regardent intensément. Est-ce que ce sont vraiment des humains? La petite peut sentir la puissance qui se dégagent deux. Elle est impressionnée, surtout par l'homme au cheveux noirs. Elle se sent toute petite devant lui, mais en même temps, rassurée et pleine de chaleur. Elle sursaute en entendant sa voix grave.
Onii: "C'est un esprit de feu. Comment t'appelles-tu?"

S'appelle? un nom?…a-t-elle un nom? Oui, c'est vrai, elle avait un nom, autrefois. Mais il ne convient pas, maintenant. Elle n'est plus la même qu'autrefois. Alors elle fouille dans sa mémoire à la recherche d'un nouveau nom, un nom fort. Elle  trouve:"Némésis."

Maintenant, elle n'a plus envie de s'enfuir.

A l'appel d'Onii, une jeune femme au regard doux et aux long cheveux entre dans la tente et vient prendre la main de la fillette. "Je m'appelle Karine, et à partir de maintenant, je vais m'occuper de toi et t'apprendre un travail."

Karine est une des spécialistes médicale ainsi qu'un des plus grand esprit de terre du camp. Sortant de la tente, Némesis suit son nouveau professeur vers l'hôpital docilement. Les deux autres apprentis-soigneur, eux aussi orphelins et sous la garde de Karine, l'accueillent avec enthousiasme. Il y a la blonde Solange, esprit de feu à la langue bien pendue, et Fei, tranquille esprit de terre aux cheveux roux. Sans même laisser à Némesis le temps de réfléchir, ils l'entraînent avec eux d'abord au magasin d'équipement pour qu'elles ai des vêtements, une couverture et une arme, puis dans le bain commun. Après une bonne heure de décrassage intensif, coiffée, habillée, Nemesis se sent renaître. Elle est prête à vivre parmi ces gens qui lui ressemblent. Elle a décidé de faire parti de ce peuple. Mais a-t-elle vraiment choisi?

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